Masakatsu Agatsu : La victoire correcte et absolue est la victoire sur soi-même.
Masakatsu c’est vaincre par la Vérité ou "la victoire correcte".
Agatsu c’est complètement réussir la mission que le Ciel nous a donnée. "Gagner" conformément à cette mission.
Katsuhayabi c’est l’ardeur qui permet de vaincre le Temps. C'est "l'état d'âme de victoire rapide".
Masakatsu c’est vaincre par la Vérité ou "la victoire correcte".
Agatsu c’est complètement réussir la mission que le Ciel nous a donnée. "Gagner" conformément à cette mission.
Katsuhayabi c’est l’ardeur qui permet de vaincre le Temps. C'est "l'état d'âme de victoire rapide".
Quelques mots III
Mai 2009
Parfois il se passe des choses fort étranges, dans un dojo...
La sincérité et le dévouement de mon sensei m'ont poussé à un certain point de remise en question...
J'ai moins de doute à présent sur la nécessité de ce blog. On trouvera quelques raisons qui me poussent à écrire dans un article appelé "Sincérité"...
Devant la mollesse, les hésitations (toutes naturelles ?), le manque de concentration et d'assiduité des pratiquants... devant toutes leurs "faiblesses" et "ouvertures"... le sensei est comme au défi de pouvoir les "tirer par le haut"... ou de les amener à se tirer eux-mêmes par le haut...
En Occident, à l'heure actuelle, la chose est difficile...
Je me suis donc vu à travers ses yeux, avec toutes mes faiblesses accumulées depuis l'enfance... mes vieilles habitudes, mes vieux conditionnements... tout ce qui m'empêche de progresser...
Et j'ai vu aussi son espoir de nous voir sortir de "ça"... pour entrer réellement sur la Voie...
Face à sa sincérité de coeur, j'ai vu mon absence de sincérité dans ma pratique... Mon manque de respect, du fait de ne pas "faire les choses à fond"...
Quelles sont ces choses qui m'empêchent d'être vraiment "présent" sur le dojo et dans ma pratique ?
Devant quoi ? Face à quoi ? Qu'est-ce qui m'empêche d'avancer ?
Alors... m'enfoncant sincèrement dans mon ignorance (ou mon déni ?)... j'ai vu une chose qui pourtant parait simple : mon refus obstiné d'accepter mon animalité... Ma capacité de "chasseur", de "prédateur" (et aussi de "proie" ?)...
Mon aspect reptilien ou félidé doit pouvoir s'exprimer, sans quoi ma pratique de l'Aikido n'a aucune sincérité... aucune justesse...
Pour pouvoir purifier l'animal et le transcender, il faut d'abord le reconnaitre, puis le libérer...le manifester...
L'animal doit bondir sans hésiter (laissant "gauche", "droit", "saisi", "projection") sur ce qui est déséquilibré (soi ou autrui) afin de rétablir l'équilibre (en soi et/ou ailleurs)...
La proie ou la cible c'est l'harmonie et l'harmonisation : la victoire correcte sur le désordre en soi-même... et sur le désordre dans le monde...
Faire les choses à fond... comme si c'était le dernier jour...
Je dois forcément mourir à l'image que j'ai de moi-même, à mes propres préjugés, à mes propres habitudes et conditionnements... afin d'entrer en un lieu où aucune habitude ni image ne peut persister, ni se créer... un lieu où n'existe plus aucun doute...
Ce n'est pas "l'ennemi" qui doit mourir, mais toutes ces choses qui m'empêchent d'être vraiment sincère...
Depuis cet événement (où j'ai vu la sincérité de coeur du mon sensei), j'envisage bien différement le rapport du pratiquant vis-à-vis des Sensei et du Dojo...
Il faut une confiance parfaite et totale !
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