Masakatsu Agatsu : La victoire correcte et absolue est la victoire sur soi-même.
Masakatsu c’est vaincre par la Vérité ou "la victoire correcte".
Agatsu c’est complètement réussir la mission que le Ciel nous a donnée. "Gagner" conformément à cette mission.
Katsuhayabi c’est l’ardeur qui permet de vaincre le Temps. C'est "l'état d'âme de victoire rapide".

Il n'y a pas d'adversaire, pas d'ennemi

Pratiquant et adversaire
La seule chose qui peut amener l’Aikidoka sur le pont flottant… c’est le centrage…
Le centrage avant les techniques, pendant et après les techniques…
Le centrage, pas seulement physique ou énergétique, mais surtout le centrage de l’être sur son Chemin, face à son développement personnel, à son évolution…
Alors Aiki est vraiment fonction de l’Amour qui ramène le marcheur sur la Route de l’équilibre et de l’harmonie.
Que ce soit le « pratiquant » ou « l’adversaire » ne change rien. Aikido sert à retrouver la Voie de la vérité et à y demeurer parfaitement installé, et à partager le cadeau de l’harmonie… voilà le centrage.



Ami et ennemi
Les forces d’opposition, comme le rejet et l’attrait, la haine et l’amour, naissent à partir de saisies… C’est une recherche perpétuelle d’un support, d’un rapport de forces, d’une identité…
Ses forces attractives et répulsives témoignent de cette recherche. Il n’est donc pas question de les nier, voilà pourquoi en Aikido on accepte toujours la proposition de l’autre (son attaque)… mais pour mieux le guider vers son propre centre.
Qu’il cherche à nous séduire ou à nous nuire, qu’il cherche à capter notre confiance ou à faire exploser notre colère, à être notre « ami » ou notre « ennemi », cela ne change rien.
Il est question de demeurer en accord avec le Ciel et la Terre ; c’est cet « Accord » (harmonie) qui guide la recherche d’équilibre des individus. Voilà pourquoi en Aikido on ne s’harmonise pas avec le partenaire mais avec le Ki de l’Univers.



Opposition et complaisance
Il faut guider la force de la personne afin de la neutraliser et de pacifier son cœur.
Si on s’oppose à elle, ou si on est complaisant, ce n’est pas Aikido.
Le Bu est créateur ; même si le partenaire tente « d’entrer », on ne s’y oppose pas et on ne se laisse pas aspirer. On s’adapte et on transforme pour le guider/neutraliser/pacifier.



Chuter et se relever
Une pierre est ajoutée aux fondations de la demeure qui remplacera celle qui vient tout juste de s’effondrer… pour permettre ce nouveau départ… telle est la douleur d’une interruption de routines et d’habitudes trop ancrées…
Tout s’effondre au sol.
Le sol est la base-racine à partir de laquelle il faut se relever et grandir.
Ainsi, pour l’Aikidoka, la chute est une bénédiction.

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